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Lumière de l’ésotérisme, pérennité et actualité par Yves Albert Dauge

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Ainsi peut-on comprendre que l’ésotérisme soit vraiment la découverte de l’intériorité, de l’essentiel ou du nouménal qui constitue, au-delà du flou des apparences, des voiles et des langages, la source de notre personne, son axe et sa fin. Novalis remarque : « C’est vers l’intérieur que va le chemin mystérieux. En nous, ou nulle part, est l’Éternité avec tous ses mondes », ou encore : « Tout me ramène en moi-même » ; Shabestarî enseigne : « Contemple le monde entièrement inclus en toi-même » les Dialogues avec l’Ange insistent : « Mais où est le Ciel ? Là-haut ? Ici-bas ? En vérité, il se trouve en vous-même… »

Une nouvelle race de gnostiques par Yves Albert Dauge

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Un signe certain du bouillonnement accéléré de la pensée gnostique est la multiplication des « recherches unitaires », aspects d’une quête fondamentale de l’Unité qui postule la complémentarité-convergence de tous les éléments du Logos, ou du Verbe. « Si vous savez Le reconnaître pour l’Unique, alors vous savez tout; mais si vous ne savez pas Le reconnaitre pour l’Unique, toute votre science n’est qu’ignorance », proclamait Kabir au XVe siècle.

Documents de travail élaborés par Yves Albert Dauge (extraits)

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I. Tableau des Lettres-Nombres de l’alphabet hébraïque.

TABLEAU DES LETTRES-NOMBRES DE L’ALPHABET HEBRAÏQUE

TABLEAU DES LETTRES-NOMBRES DE L’ALPHABET HEBRAÏQUE
a) Lettres hébraïques. 
b) Noms.
c) Transcription. 
d) Numération courte (NC) (J G. BARDET).
e) Numération traditionnelle (NT). 
f) Numération polygonale (NP) (R. ABELLIO).

II. Interprétation dynamique du Nom divin sous sa double forme.

Nom divin

Interprétation dynamique du Nom divin sous sa double forme : tétragrammique (Y H W H) et pentagrammique (Y H Sh W H).
Ce schéma est essentiel pour la compréhension de l’ésotérisme hébréo-chrétien et la mise en œuvre correcte des Energies divines.

Le Nom divin appelé Tétragramme (Y H W H) est représenté comme il se doit sous forme de circuit tournant perpétuellement sur lui-même. Les trois Wawim superposés, qui semblent constituer un manche de miroir, figurent les trois aspects fondamentaux du Fils, ou du Christ :
↓ sens d’incarnation
↑ sens de libération

Le Shin au centre du cercle est la lettre qui, insérée dans le Tétragramme, le transforme en Pentagramme, donnant ainsi le Nom de Jésus (Y H Sh W H), Nom de Dieu POUR NOUS

III. Tableau récapitulatif des plans ontologiques, des niveaux de conscience, et des phases de déchiffrement des ’symboles, d’après les données de la Tradition et des sciences.

IV. Structure générale de l’entité humaine, et ses correspondances dans la pensée romaine (Virgile en particulier).

Entretiens sous le figuier ou initiation à l’ésotérisme par Yves Albert Dauge

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« Le Mat » ou « Le Fou » selon l’Ancien Tarot de Marseille.

L’ésotérisme authentique, qui n’est ni exhibitionniste ni fréquent, exige non seulement de hautes qualités, mais une discipline fort rigoureuse; c’est une aventure pleine de périls, qui vous demande tout, pour vous donner le Tout. De quoi s’agit-il? De comprendre le réel dans son ensemble, de s’intégrer dans le circuit des Énergies créatrices, d’être capable de participer à la métamorphose universelle…

Métapolis.

Pour une anthropologie globale et opérative par Yves Albert Dauge (extraits)

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Étymologiquement, le vocable ésotérisme correspond à l’intériorisation du regard, ou, plus exactement, à la démarche rigoureuse, profonde, totale, de celui qui veut pénétrer au cœur de lui-même, des êtres et des choses, des Énergies créatrices, du Divin. Par là même, l’ésotérisme exclut toute superficialité, toute partialité, toute fermeture, toute limitation; il tend à l’unité de la vision, à une claire dialectique entre transcendance et immanence; il n’est autre que la Connaissance vivante qui s’accroît sans fin d’elle-même; et il exige de hautes qualités: pureté de l’intention, discernement, courage, persévérance. Ainsi compris, nous préférons ce terme à occultisme, qui traîne après lui des consonances troubles, comme un parfum d’irrationalité et de magie — les « occultistes » étant trop souvent des gens qui recherchent des secrets pour obtenir des pouvoirs —, ainsi qu’à hermétisme, trop lié au domaine spécifique de Thot-Hermès et à l’alchimie.

« Le Christ en croix »

Dans cette perspective, deux beaux textes du soufisme s’imposent d’eux-mêmes pour témoigner de la force transcendante et créatrice du Cœur — ou de l’Intellect-Amour opératif.

De Rûmî (Diwan; Anthologie du soufisme, par Eva de Vitray-Meyerovitch, Édit. Sindbad, 1978, p.262):
 » Je ne suis ni chrétien, ni juif, ni guèbre, ni musulman;
je ne suis ni d’Orient, ni d’Occident, ni de la terre, ni de la mer…
Je ne suis pas de l’empyrée, ni de la poussière; pas de l’existence ni de l’être .. .
Je ne suis pas de ce monde, ni de l’autre…
Ma place est d’être sans place, ma trace d’être sans trace…
Un seul je cherche, Un seul je sais, Un seul je vois, Un seul j’appelle » .

D’Ibn ‘Arabi (XIe ode de « L’interprète des ardents désirs », Tarjuman al-ashwaq) :
 » Jusqu’à ce jour, je récusais mon compagnon
Lorsque mon cœur ne professait pas la même religion que lui.
Désormais mon Cœur est devenu capable de toutes formes.
C’est une prairie pour les gazelles et un couvent pour les moines chrétiens,
Un temple pour les idoles et la Ka‘ba du pèlerin,
Les tables de la Torah et le livre du Qorân.
Je professe la religion de l’Amour, et quelque direction
Que prennent ses chameaux, l’Amour est ma religion et ma foi » .

« Le triple chrisme »

Le Graal ou le langage de la pierre par Yves-Albert Dauge

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« Prenant le Graal pour thème de réflexions, Yves-Albert Dauge réalise un considérable travail d’ésotérisme comparé. Comme chaque fois qu’il a bien voulu écrire pour nous, il a voulu dégager l’universalité de la Tradition à travers ses multiples expressions. Ce travail d’unification respecte les particularismes et laisse vibrer ce la sublime qui fait chanter l’univers. Et par cette coupe, cette pierre, cet objet polymorphe, c’est notre propre quête vers l’expérience personnelle du vivant, de Dieu qui s’exprime. Le Graal nous sert alors de guide.« 

Les clefs des symboles : L’Épée ou la cohérence opérative de l’énergie par Yves-Albert Dauge

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Un archétype divin : le Tétragramme-Épée

À Première vue, contrairement au symbolisme du feu ou du serpent, celui de l’épée paraît simple et de peu d’envergure : signification guerrière, séparatrice, diaïrétique, axiale. Cependant, replacé dans une théorie générale de la circulation des Énergies, et grâce à l’apport de la tradition judaïque et chrétienne, ce symbole révèle une grande richesse et une utilité indubitable. L’épée représente la quaternité cohérente, orientée, flamboyante et opérative ; elle complète tout naturellement nos trois études précédentes.

Les clefs des symboles : Le Serpent par Yves-Albert Dauge

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Le serpent est en rapport avec les cinq éléments (terre, eau, air, feu et éther), avec l’ombre et la lumière, la lune et le soleil, le cercle, l’hélice et la spirale, l’homme et la femme, avec les forces telluriques et célestes, la vie, la mort et la renaissance, la magie et la gnose, avec les nombres 2, 3, 7, 8, 12, 43, 55, 72, etc. D’innombrables traditions et exégèses en font le support de valeurs multiples, au point qu’on peut se demander s’il n’est pas LE symbole primordial, fondamental, mystérieusement lié à la nature même de l’homme, à la structure de sa pensée et de sa vision du monde. En tout cas, pour ne pas redire ce qui a été si abondamment exposé, nous allons tenter de montrer que ces valeurs multiples font partie d’un champ homogène, et qu’on peut les ramener à des lignes de force simples et claires, voire à un seul principe d’explication.

Les clefs des symboles : Le Miroir par Yves-Albert Dauge

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De nombreuses significations, disparates et même contradictoires, sont traditionnellement rattachées au thème du miroir. Pour y mettre un peu d’ordre, un seul moyen, qui n’a guère été utilisé jusqu’ici : établir la métaphysique du miroir. Il s’agit essentiellement de cette clef ontologique que constitue le passage du UN au DEUX, principe du déploiement des nombres, et arcane de la Vie divine comme de la Création. La Vie divine, en effet, selon ce que nous apprennent la spéculation et l’expérience théologiques, est polarité, échange, amour. Son expression chrétienne est la notion de Couple éternel Dieu-Père et Dieu-Fils : le Fils étant l’image, l’icône, le miroir, l’Alter Ego du Père, sur tous les plans. « Qui m’a vu (tel que Je suis) a vu le Père », dit le Christ…

Les clefs des symboles : Le Feu par Yves-Albert Dauge

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Élément particulièrement fascinant, le Feu n’a cessé d’inspirer les poètes, les psychologues, les théologiens, les mystiques, les gnostiques, les philosophes, comme symbole de l’Énergie une et multiple, de la vie et de l’action divines, de l’essence de l’homme, et des processus de transmutation. Ne pouvant tout dire sur un sujet aussi vaste, nous avons organisé notre réflexion sur les rapports entre Feu cosmique, Feu divin et Feu humain, pour une prise de conscience de l’unité du dynamisme universel.

Merci au 3e millénaire, Revue de libre recherche spirituelle

One thought on “Articles de Yves Albert Dauge parus dans le 3e millénaire”

  1. MERCI, j’ai des centaines d’heures d’enregistrement oraux des enseignements d’YVES ALBERT DAUGE. J’ai pu tout sauver en fichiers. Ceux qui sont intéressés ou ce site peut me les demander et les publier. Il serait dommage que ces enseignements soient oubliés.
    Claude Berguerand en Suisse clbergu@netplus.ch

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