CNV expression authentique
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Traduire nos besoins fondamentaux en demandes concrètes

Demander à l’autre de façon claire ce qui nous rendrait la vie plus belle, plus joyeuse, plus aisée.
Dans quel but ?
Pour obtenir ce que l’on veut et donner l’opportunité à l’autre de contribuer à embellir ma vie.

Ouh là ! Pour obtenir ce que je veux, vraiment ?
Marshall disait :
« Le but de la CNV n’est pas d’obtenir ce que nous voulons mais d’obtenir un lien humain qui permettra à chacun de voir ses besoins satisfaits. »
Obtenir ce que je veux tout en préservant la connexion, le lien entre moi et l’autre, voilà ici tout la dualité à laquelle nous sommes confrontés quotidiennement.

Revenons aux principes de la CNV :

wikipedia.org

Demander les actions que l’on souhaite

«  Il n’est pas nécessaire d’utiliser les exigences, la menace, les ordres ou la manipulation. De telles méthodes sont même considérées comme entrainant des conséquences négatives, par exemple de la peur ou de la frustration, et ne suscitent pas la bienveillance chez notre interlocuteur.

Pour M. Rosenberg, une demande a toutes les chances d’être entendue quand elle est :

  • active et positive : demander ce que l’on veut, et non pas ce que l’on ne veut pas, exprimée dans un langage incitant à l’action.
  • explicite : les demandes implicites sont sources de mauvaise interprétation et de désarroi pour ceux à qui elles s’adressent.
  • simple, claire et précise : le but de la demande est clair pour tous et sa réalisation est à la portée de l’interlocuteur.

Rosenberg distingue « demande » et « exigence ».

On peut les distinguer par leur forme ou leur contenu. Les demandes exprimées sur un mode autoritaire ou contenant des termes qui expriment l’obligation (« il faut », « on doit », « c’est comme ça », verbe à l’impératif, etc.) sont des exigences.

Parfois leur expression est identique : « Veux-tu aller faire les courses ? » sera une demande ou une exigence, selon le contexte. On les distingue alors par l’attitude du demandeur face à un refus.

Si le refus génère chez lui un sentiment négatif (peur, colère, frustration, tristesse), sa demande était une exigence. Le sentiment négatif va alimenter une communication où jugements et critiques vont tenir une grande place, mettant en danger la relation. Le demandeur porte souvent ses critiques sur la personne à l’origine du refus (« tu dis toujours non », etc.) mais peut aussi se les adresser à lui-même (« quel imbécile d’avoir demandé ça ! »).

Si au contraire le demandeur reste serein face au refus et manifeste de l’empathie envers les besoins de son interlocuteur, il garde la communication ouverte. Il s’agit bien d’une demande, au sens de la CNV. Ce que Rosenberg exprime ainsi : « Dès lors que nous sommes prêts à écouter pleinement ce qui empêche l’autre de faire ce que nous lui demandons, nous formulons une demande, selon ma définition, et non une exigence. « 

CNV- la demande

Différencier subtilement

Obtenir ce que je veux et obtenir un lien humain qui me permette de voir mes besoins satisfaits
demande de mettre en oeuvre des stratégies, des moyens, dans le but précisément de mettre toutes les chances de son coté pour parvenir à nourrir nos besoins tout en préservant une authentique relation.

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