Pour m’aimer,
Pour être en accord avec moi.

je-m-aime

 

 

 

 

J’accepte d’être moi, juste moi et rien que moi. J’aime ce que je suis. Je prends soin de moi. Je remplis ma sphère d’être heureuse d’être moi. J’adore être moi. Je suis heureuse d’être moi, extrêmement contente d’être moi.

Pour vivre ce sentiment là à l’intérieur de moi, vraiment, je me regarde pleurer, je me regarde renoncer bien des fois, je me regarde ne pas vouloir être moi,  je me regarde me débattre, je me regarde trouver la vie trop dure, …

Pour vivre ce sentiment là à l’intérieur de moi, vraiment,
J’accepte ce qui est banal et médiocre en moi. Je fais le deuil de ma personne idéalisée.

Pour vivre ce sentiment là à l’intérieur de moi, vraiment,
Je regarde tous ces petits coins, toutes ces personnes à l’intérieur de moi que je n’aime pas, toutes ces personnes à l’intérieur de moi que je ne trouve pas dignes de vivre. Toutes ces parties, je travaille à les remettre en vie avec tendresse, avec amour. Je ne ferai pas l’économie de ce travail là, il n’y a pas de raccourci.

Et à chaque fois, je me montre tendre avec moi, patiente avec moi, par ce que je veux vaincre, parce que je veux être grande, légitime, souveraine en mon propre royaume.

Oui, ce n’est pas toujours simple ni agréable d’être dans ma peau.
Je laisse libre cours à ma spontanéité, à mon instinct, à mon 6e sens.

Je ne cherche pas à avoir raison, je ne peux pas prouver ce que je ressens, je le ressens et c’est tout, je ne peux pas prouver qui je suis.

C’est vrai, je ne peux décréter en quelques mots que je m’aime complètement. Il y a de la vie à traverser. Il va falloir que je me reconnaisse dans les cons que je rencontre tous les jours, dans la violence que je vois à la télé, dans la douleur et les pleurs que je ne peux pas gérer, dans mon impuissance à sauver le monde, il va falloir les traverser ces heures-là !

Et pourtant, c’est dans ces moments-là que je trouverais ces moment tendres et profonds avec moi-même. Il n’y a pas de baguette magique ! Je me regarde en face. C’est une insulte à mon humanité de penser devoir passer au dessus de mes souffrances. Elles sont là, elles sont réelles, il va falloir les traverser, il va falloir que je prenne, que je serre chaque humain dans mes bras réellement, avec mon cœur, réellement.
Il n’y a pas de recettes pour passer au delà de ça. Je ne vais pas pouvoir grandir se-sentir-bien.comet  m’évanouir dans le grand tout et laisser tous les autres crever sur le bord du chemin.
Les autres sont à l’intérieur de moi. J’ai des reflets de cette humanité souffrante, des reflets qui apparaissent dans ma vie, et c’est moi-même, dans ma version qui ne mange pas, dans ma version qui ne grandit pas, dans ma version qui souffre, dans ma version qui crève de ne pas trouver sa maman, son papa, de ne pas pouvoir nourrir ses enfants, …

Ces reflets-là dans ma vie, je vais devoir les prendre dans mes bras, les aimer avec tendresse ; je n’en ferai pas l’économie. Je continuerai de rencontrer ça sur mon chemin. Et si demain, quelque que soit la beauté et la joie rencontrées sur mon chemin, je sais qu’après ce merveilleux coucher de soleil, la nuit reviendra. Je me retrouverai de nouveau en contact avec moi, avec la souffrance des humains, en contact avec ma propre souffrance, et je devrai à nouveau faire face, à nouveau m’aimer telle que je suis,  je ne ferai pas cette économie là.

Je dois même refuser ce qui me fait prendre des raccourcis pour me faire croire que je passe au-dessus.

Il ne s’agit pas de m’occuper de toute la souffrance de l’humanité mais de celle de mon humain, de celle qui se présente sur mon chemin quand je m’occupe du petit bout que je suis, du petit monde dans lequel je vis, du petit morceau que je suis. Car la petite personne banale et médiocre que je suis doit traverser tout ce qu’elle a à traverser, sa peur de mourir, sa peur du mauvais conjoint, sa peur d’être une mauvaise fille, …

Dans ma vie, j’ai toute l’humanité souffrante, je n’ai pas à chercher à guérir l’autre humanité, celle qui semble être à l’extérieur, elle est là devant moi, elle se présente jour après jour, je ne passerai pas au dessus. Il n’y a pas de porte de sortie pour ne pas m’aimer.

Ce qui me fait souffrir dehors, ce conjoint qui m’énerve, cette famille qui ne me se-sentir-bien.comcomprend pas, cette crise à l’extérieur, ces banquiers qui se foutent de ma gueule, ces politiques qui me conchient,  tout ça c’est moi.

Si je ne le regarde pas, je ne fais que me mépriser. La responsabilité et le courage c’est accepter de regarder tout cela en face, de regarder l’humain que je suis et qui se présente jour après jour à travers tout ce que je rencontre dans mon humanité.

Si je le regarde avec amour, avec compassion, avec tendresse, j’ai ainsi la clé pour vivre ma vie d’humain vrai.

 

 

Paroles inspirées grandement par Franck Lopvet et adaptées pour en faire un outil de travail, de méditation
Recueillies à partir du Vibratelier 6 de F. Lopvet présentée par Gwendoline (vidéos Youtube)

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