Et si méditer pouvait être une chose simple?
Un rendez-vous avec un(e) ami(e) qui ne vous veut que du bien,
une amie, un ami qui n’est autre que vous-même?

Ne démissionnez face à l’adversité!
Ne vous soumettez pas à la pression!
Ne vous coupez pas de vos émotions!
Engagez-vous dans le présent en méditant.

Je vous propose de découvrir « Foutez-vous la paix » de Fabrice Midal
Son approche de la méditation (ou de la non-méditation)
est singulière et mérite le détour.

« Comme il y a rien à réussir,
je ne peux pas échouer »

F. Midal

« Foutez-vous la paix » tel que je le comprends

Pour Fabrice Midal, il s’agit d’une pratique où il y a rien à faire,
juste s’autoriser à être.
Et non d’une technique dont le but serait de gérer ses émotions
ou son stress afin de se calmer.

Je me fous la paix, j’assume d’être là où je suis.
J’accepte de sentir ce qui se passe :
de prendre un moment pour rester là quelques secondes,
quelque soit le ressenti : panique? ennui? peur? tension? Joie?
Peu importe… Rien à réussir
Je me fous la paix.
Qu’est-ce que je dois faire?
Je n’essaie pas de me contrôler !
Je n’essaie pas de me forcer!
je n’essaie pas de me calmer!
Je renonce à me battre.
J’arrête la lutte incessante contre moi-même.

Je consens à rester là, peut-être dans l’incertitude,
l’inconfort, le silence, le vide, le plein.
J’expérimente un espace où je m’autorise avec douceur,
avec tendresse,
à rencontrer la personne que je suis là, maintenant,
humaine, fragile, vulnérable.
Imparfaite, incomplète.
Sans pour autant lâcher-prise :
je n’observe pas, je vis, je sens l’émotion,
sans me séparer d’elle, sans me distancier d’elle,
sans me dissocier d’elle.
Je me libère de la dualité, du bon du mauvais.
De tout ce qui me divise, m’oppose.
J’accepte la réalité du ressenti qu’elle me propose sans honte, en toute liberté.
Je donne le droit à l’émotion de se déployer, de se détendre, de s’alléger.
Je laisse l’émotion s’intégrer à ma vie.


Si j’épouse* ma part sombre ou malheureuse ou… quelle qu’elle soit,
j
e ramène à moi cette part** pour tenter de réunifier tout ce que je suis.

*(épouser le symptôme sans volonté ni abandon)
**( je rassemble toutes les parts de moi-même qui jusqu’à présent s’étaient séparées

afin d’être à nouveau une personne une et complète)

MEDITER

Et… peut-être,

Petit à petit, par la pratique, vais-je créer
un espace de déplacement hors du temps?
un espace d’apaisement, de sécurité,
de confiance, d’acceptation,
de réconciliation de tout ce qui me traverse,
un espace que je peux habiter, sans conditions,
sans jugement, sans contrôle, sans rejet.
un espace où je peux me relier profondément,
entrer en relation, à moi, à autrui, au monde, à une parole,
une situation, une intuition, une intelligence spontanée qui existe en moi…
Que sais-je encore?
Au vivant.

Alors, dans cet espace,
dans cette présence de consentement inconditionnel
entre moi et moi-même,
moi et la terre, moi et le ciel, moi et l’univers?
Quelque chose va-t-il se dissoudre, se dénouer,
se transformer hors de ma volonté et de ma conscience?

MEDITER


Cette pratique ne serait-elle pas la voie souveraine
de l’apprentissage d’une véritable liberté?



Fabrice Midal, méditer c’est important, voilà pourquoi
Sa démarche est complètement différente
de la méditation habituelle.
« On laisse les émotions être, comme on ne fait rien,
il se passe quelque chose de très profond,
de très mystérieux »

Site de Fabrice Midal

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