Bonjour, je m’appelle scribouillard. J’aime l’écriture et la mise en page. Et j’ai envie de partager les recherches que j’ai faites à ce sujet. Aussi, je te présente quelques notions et règles utiles à connaître si tu dois réaliser un support de communication agréable à lire et destiné peut- être à être imprimé.
N’oublie pas, la présentation est au service de l’intention et du sens du texte.
Définition de la typographie
« L’art d’assembler les caractères pour former des mots, les mots pour former des lignes, les lignes pour former des pages s’appelle typographie. »
À l’origine, il exprime la composition manuelle des textes
avec des caractères plomb ; par extension, il désigne le système d’impression lui-même de ces caractères en relief, encrés sur des feuilles de papier. Il traduit également le respect des règles de composition
du français (code typographique).
Il désigne enfin l’architecture des pages, la mise en page.
Le but de la typographie et de la mise en page
« Quand elle bien faite, la présentation est transparente. Elle ne se voit pas car elle ne doit pas se voir. »
Il est de communiquer des informations en incitant le destinataire, par une lecture facile et agréable, à prendre connaissance du document.
Les 3 mots clé de la typographie : « Simplicité, visibilité, lisibilité«
Simplicité
Il est probable que cela te surprenne, mais vois-tu, la première règle qui gouverne la mise en page est la simplicité.
On doit comprendre facilement et rapidement son contenu car c’est finalement ça, le plus important ?
Quand on a retiré tout le superflu, on est déjà sur le bon chemin.
Visibilité
« Le but de la lecture n’est pas de déchiffrer ce qui est imprimé, mais d’extraire du sens de ce qui est écrit. »
Une mise en page réussie se caractérise toujours par sa visibilité : les textes et images sont traités en fonction de la distance de lecture.
Le choix de la mise en page est différent selon que tu lis, à plat sur une table, verticalement sur un écran ou sur une affiche à quelques dizaines de mètres de toi.
D’où l’importance des blancs pour séparer les différents éléments constitutifs et apporter respiration et aération.
Blanc ou espace désigne dans une page les zones libres de tout texte et de tout élément d’illustration.
C’est un outil d’organisation et de mise en valeur qui génère des contrastes.
Les contrastes attirent l’oeil du lecteur.
Concrètement, utilise l’espace afin de mettre en évidence les relations entre les différents éléments d’une page.
Ex. : espace au-dessus et au-dessous des titres, l’espace entre les lettres, entre les lignes, entre les paragraphes, …
J’y reviendrai.
Lorsque ton travail est terminé, tu dois ressentir un équilibre entre le noir (le texte) et le blanc/ou couleur (l’espace).
Lisibilité
Il s’agit de la facilité avec laquelle les lecteurs peuvent comprendre le texte.
La lisibilité concerne principalement :
– le bon usage des attributs du caractère typographique (romain, italique, gras, capitales…)
– le choix ou ambiance du ou des « familles de caractère » en fonction du sujet et du contenu (titre, sous-titre, texte courant, …),
– le rapport entre le corps utilisé (ou grosseur de la lettre) et la justification (ou longueur ou de la ligne),
– l’interlignage retenu (l’espace entre les lignes), et autres paramètres de bon sens selon les cas.
Ca paraît être, à première vue, tout un tas de petits détails ennuyeux à appliquer. C’est vrai mais ils sont indispensables.
Bon, avec l’habitude, c’est l’œil qui décide…
Nous y reviendrons en détail dans un prochain article.